A la fin des cours, durant les récréations et les pauses de midi, éteindre la lumière qui ne sert personne. Rappeler cette exigence aux élèves est laborieux… mais fait partie des tâches d’éducation. Plus tôt on acquiert ce réflexe, plus il est durable. Il est possible de confier cette tâche à des élèves qui auront, à tour de rôle, la « charge-énergie » en charge.

De même, l’éclairage des sanitaires et des couloirs durant les cours est un gaspillage à éviter. On entend parfois dire : « cela consomme plus d’éteindre et puis de rallumer un tube néon que de laisser allumé ». Ce n’est pas exact. Plus on coupe, plus on économise. Mais il est vrai qu’un tube fluo traditionnel s’use plus rapidement s’il est fréquemment allumé et éteint. On conseille donc de ne le couper que pour des périodes dépassant les 10 à 15 minutes. A noter que dans l’enseignement primaire, le message : « on quitte la pièce, on éteint », est plus clair !

Les classes disposent souvent de plusieurs rangées de luminaires. Idéalement, il faudrait éteindre la rangée qui se trouve près des fenêtres dès que la luminosité suffit (300 lux sur les tables). L’élève qui a la « charge-énergie » cette semaine-là sera attentif à éteindre dans la matinée, dès que la luminosité est suffisante. Un luxmètre est le bienvenu pour objectiver la chose, d’autant qu’une diminution brutale de luminosité est toujours mal ressentie, même si le niveau final est suffisant. La récréation du matin peut être un bon moment pour éteindre… et ne pas rallumer !

Lorsqu’un enseignant travaille dans une classe vide (préparation des cours, corrections, …), il est possible d’éclairer ponctuellement par une lampe de bureau.