La pose des capteurs va bien au-delà d’une stratégie financière.

Il serait absurde d’investir dans une installation sophistiquée… pour ensuite gaspiller cette énergie verte en laissant une photocopieuse en veille la nuit, ou un circulateur en fonctionnement le WE ! Ce doit être au contraire la suite logique d’une stratégie de limitation des consommations. On peut même faire le constat qu’il serait illogique de poser des capteurs sur une école encore équipée de vieux tubes fluorescents !

Il existe des modules de sensibilisation (projet  Génération Soleil“) qui ont pour objet d’impliquer les élèves dans la démarche de pose de capteurs (comment cela marche ? comment les positionner en fonction de la course solaire ? quelle stratégie d’économie d’énergie dans l’école ?…).

Cette sensibilisation peut être complétée par une campagne de mobilisation citoyenne pour financer les capteurs, via une coopérative citoyenne : parents, grands-parents d’élèves, habitants du village autour de l’école, … tous peuvent participer au projet de créer une mini-centrale électrique sur le toit de l’école, au cœur du village !

Le thème de la pose de capteurs solaires sur le toit de l’école peut donner l’occasion d’organiser un véritable débat citoyen parmi les élèves d’une classe de secondaire. Chaque élève est déclaré représentant d’un courant d’opinion, il prépare le sujet par des lectures et consultations multiples… avant d’affronter les opinions des autres dans un large débat d’une période, minimum.
Un élève peut être désigné comme journaliste animateur du débat. Des élèves peuvent constituer un public de citoyens…
Le document ci-joint  peut aider à la préparation.

Et pourquoi pas faire poursuivre ce débat par une action concrète en faveur du projet (pétition ? rencontre du PO ? assemblée de parents intéressés ?…) ?